Illusion

Un sentiment de pitié me saisit,

Quand je l’entendis dire,

Il est désormais vizir.

Dans sa voix, j’ai ressenti ;

Entremêlés honte et plaisir.

Qu’elle ne savait plus que dire !

Sur les autres, ces démunis !

Ces autres qu’elle a arrêté d’applaudir,

Ces pauvres ne font que ce qu’ils désirent,

Le vizir, devant les gens l’honorait, lui.

Il sait tant la faire sourire.

Eux, orphelins ne font que lire ;

Rien ! Pour qu’elle puisse s’enorgueillir.

Lire pour soi, n’est que délire ;

Vivre pour les autres est la vraie joie de vivre.

Ecrit par: AA

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