Le coq qui danse
Désenchantement des nuits froides à la parution effroyable de la lumière onde
Protège tes animaux de la pulsion de vie
A elle seule détonent mille cris arrachés aux arbres qui fleurirent le monde
Fanées, pourries ; scande ô misère de la nature les racines de l’oubli
Et maintenant ! Maintenant les vestiges se propagent et les danses tribales se contemplent
Pour l’amnésie sauveuse des pertes atroces du souvenir d’être
Soyons libres d’oubli, feignons de perdre la matrice structure et la malice ronce
Nature, père et mère de la vie, n’as-tu pas des envies suicidaires toutes faites ?
Reprends-toi et protège-toi, car quand le coq détonnera, la fin sonnera et l’apocalypse fauchera.
Ecrit par: Nassim Achour.