Les jours
Qu’était le mois qu’était le jour
Du temps où le soleil pâlit, blond
Au lieu dont j’admirais le contour
Animé d’un sourire et d’un son
Qu’était le mois qu’était le jour
Du temps où la vie se vêtit de bleu
Au lieu où commença un détour
Je m’arrêtais et disais Adieu !
Vint le mois vint le jour
Le sourire part, reste le son
Et la triste impression sur le front
Prends dans ses plis un séjour
Vint le moi, vint le jour
Mon regard effaré vers les cieux
Monta, et avec un chant court
Me fuit, le rêve merveilleux
Terribles mois, terribles jours
Un moment vous nous prodiguez la joie
Vous faites de nous des aveugles et des sourds
Impassibles, vous nous détournez de notre voie
Terribles mois, terribles jours
Quand vous vous lassez, vous détrônez les divines
Et même aux pauvres amours
Acharnée, vous enlevez une couronne de sombres épines.
Ecrit par: Nous ne connaissons pas
l'auteur de ce texte mais nous avons choisi de le publier malgré tout. Peut-être qu'il se manifestera.